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    Le plus grand centre de soins pour animaux sauvages de France va fermer

    ANIMAUX «Volée de piafs» n’a pas le budget pour poursuivre son activité…

     

    Une chouette (ici une chouette effraie des clochers Tyto alba) fait partie des animaux soignés par le centre "Volée de piafs" de Languidic, dans le Morbihan.

     

    Une chouette (ici une chouette effraie des clochers Tyto alba) fait partie des animaux soignés par le centre "Volée de piafs" de Languidic, dans le Morbihan. - Jean-Christophe Verhaegen afp.com

    C.A. avec AFP

    « Amenez vos bestioles dans vos préfectures. A partir de ce soir (samedi), on arrête les accueils d’animaux au centre ». La phrase est signée Didier Masci.

    Ce restaurateur de meubles anciens s’est endetté il y a dix ans pour acheter un terrain de neuf hectares à Languidic, sur la côte morbihannaise afin de créer un centre de soins pour animaux sauvages.

    Hérissons, phoques, écureuils…

    Samedi à Lorient, devant quelque 200 sympathisants, Didier Masci a annoncé que son centre « Volée de piafs », devenu le plus important de France, fermerait ses portes samedi soir et n’accueillerait plus d’animaux blessés, faute de budget.

    Le centre soigne depuis dix ans des hérissons, des chouettes, des écureuils, des loutres, des chauves-souris, des phoques ou des goélands. 130 animaux y séjournent actuellement et resteront en soins. « Si on ne nous donne pas de sous, c’est qu’on estime qu’on ne sert à rien », a lancé le président de l’association, qui a rendez-vous avec le Conseil régional et d’autres bienfaiteurs potentiels. Il manque aujourd’hui 70.000 des 100.000 euros nécessaires au bon fonctionnement du centre.

    En 2007, lors de sa première année d’exercice, le centre de Languidic avait accueilli 225 animaux. L’an dernier, il en a reçu plus de 3.000.

     


  • Les Roumains de nouveau dans la rue pour donner un "carton rouge" au gouvernement

    Les Roumains de nouveau dans la rue pour donner un "carton rouge" au gouvernementDes dizaines de milliers de Roumains dans la rue pour le 13e jour consécutif, afin de demander la démission du gouvernement, le 12 février 2017 à Bucarest ((c) Afp)

     
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    Bucarest (AFP) - Bleu, jaune, rouge : des dizaines de milliers de manifestants ont formé dimanche à Bucarest un drapeau roumain géant illuminé par leurs téléphones portables pour réclamer la démission du gouvernement qu'ils accusent de miner la lutte contre la corruption.

    Bravant des températures glaciales pour le 13e jour consécutif, près de 80.000 personnes, dont de nombreux jeunes et des familles venues parfois avec leur chien, sont descendues dans les rues des grandes villes de Roumanie pour exprimer leur défiance face à l'exécutif social-démocrate et "défendre l'Etat de droit".

    A Bucarest, ils étaient jusqu'à 50.000 rassemblés devant le siège du gouvernement, place de la Victoire, scandant en choeur "voleurs" et "démission", selon les estimations de plusieurs médias roumains dont la télévision publique, les autorités ne donnant pas de chiffres.

    A 21H00 locales (19H00 GMT), les protestataires ont tenu le défi lancé sur les réseaux sociaux en formant un immense drapeau roumain grâce à des panneaux de couleurs illuminés par les lumières des téléphones portables.

    "Nous voulons défendre l'Etat de droit dans ce pays", a expliqué à l'AFP Gheorghe Badescu, un médecin d'une petite ville à 100 km de Bucarest venu manifester avec son fils, Ionut. "Les Roumains veulent être représentés par des gens honnêtes", a renchéri Ionut, médecin en Grande-Bretagne.

    Dans le reste du pays, près de 30.000 personnes ont défilé, dont 10.000 à Cluj, la grande ville de Transylvanie, 4.000 à Timisoara (ouest) et 5.000 à Sibiu (centre).

    Moins d'un mois après son investiture, le gouvernement roumain dirigé par le Parti social-démocrate (PSD) a suscité un mouvement de contestation populaire sans précédent depuis la chute du communisme en 1989 après avoir pris le 31 janvier, de nuit et en catimini, un décret assouplissant la législation anticorruption.

    Celui-ci aurait permis aux fonctionnaires et aux responsables politiques d'échapper à des peines de prison en cas d'abus de pouvoir constituant un préjudice inférieur à 44.000 euros.

    Le chef du PSD, Liviu Dragnea, poursuivi pour abus de pouvoir aurait ainsi pu échapper à une condamnation, selon ses détracteurs.

    Le gouvernement a affirmé avoir agi pour mettre en conformité le Code pénal avec des demandes de la Cour constitutionnelle.

    Mais des milliers de Roumains ont exprimé leur colère depuis. Ils ont été jusqu'à un demi-million dimanche dernier, un record.

    L'Union européenne a elle aussi vertement critiqué l'exécutif roumain pour ces mesures.

    - 'Plus confiance' -

    Face à la fronde, le gouvernement a reculé et abrogé le décret il y a une semaine. Mais l'abrogation doit encore être validée par le Parlement où les sociaux-démocrates ont une large majorité. Le ministre de la Justice Florin Iordache, artisan du décret, a quant à lui démissionné jeudi.

    "Nous voulons donner un carton rouge au gouvernement. La démission du ministre de la Justice ne suffit pas après ce qu'il a tenté de faire, ni l'abrogation du décret", a expliqué à l'AFP un des manifestants, Adrian Tofan, un entrepreneur de 33 ans.

    "Nous n'avons plus confiance. On doit avoir des élections anticipées", a estimé Andreea Moldovan, une médecin qui a fait plus de 170 kilomètres avec son mari pour manifester.

    "Il faut au moins un pacte pour que les dirigeants s'engagent à ne plus toucher à la justice", souligne son mari, Bogdan, lui aussi médecin.

    Après avoir travaillé à l'étranger, ils ont choisi de revenir dans leur pays mais ne veulent "pas d'un retour 30 ans en arrière" dans un système où la corruption de haut niveau était tolérée.

    Entrée dans l'UE en 2007, la Roumanie a intensifié sa lutte contre la corruption il y a quelques années. De nombreux ministres ont été condamnés à des peines de prison ferme pour des abus et le parquet national anticorruption est devenue une des institutions dans lesquelles les Roumains ont le plus confiance.

    Un peu plus tôt dans la journée, environ 1.000 personnes ont manifesté devant le palais présidentiel demandant la démission du chef de l'Etat Klaus Iohannis. Issu d'un parti opposé au PSD, ce dernier a critiqué les mesures du gouvernement, descendant même dans la rue un soir pour défendre la lutte contre la corruption.


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    Vote suisse: oui à la naturalisation facilitée des petits-enfants d'immigrés

    Vote suisse: oui à la naturalisation facilitée des petits-enfants d'immigrés

    Genève (AFP) - Les Suisses ont approuvé dimanche par référendum, à une large majorité selon les résultats définitifs, la simplification de la procédure de naturalisation des petits-enfants d'immigrés, malgré une campagne marquée par les propos antimusulmans de la droite populiste.

    Plus de 60,4% des Suisses ont soutenu la proposition du gouvernement. Pour être accepté, cet arrêté fédéral devait aussi recueillir la majorité des 26 cantons composant la Suisse. Seuls sept cantons alémaniques ont dit "non".

    Presque tous les partis avaient apporté leur soutien au gouvernement. Seule l'Union démocratique du centre (UDC, parti disposant du plus grand nombre de députés à la Chambre basse) avait brandi le spectre de l'immigration musulmane, à coups d'affiches provocatrices.

    Le député UDC Jean-Luc Addor, également coprésident du comité contre la naturalisation facilitée, a reconnu dimanche sa défaite sur le plateau de la RTS.

     

    "On était seul contre tous", a-t-il déclaré, soulignant toutefois: "La problématique de l'islam, j'ai bien peur qu'elle nous rattrape d'ici quelques années".

    Ce comité a été vivement critiqué après avoir collé devant les gares et les endroits fréquentés des villes une affiche montrant une femme vêtue du niqab (voile intégral qui ne laisse voir que les yeux) avec ce slogan: "Naturalisations incontrôlées? NON".

    "Le propos de cette campagne c'était d'affirmer l'identité de ce pays et la nécessité de la préserver", s'est défendu dimanche M. Addor.

    Pour beaucoup, cette campagne d'affichage était hors sujet.

    Dimanche, la députée des Verts, Lisa Mazzone, a estimé que cette campagne d'affichage était "complètement dans le délire".

    Le projet du gouvernement vise seulement à accélérer la procédure d'attribution de la nationalité suisse aux petits-enfants d'immigrés. Il exclut toute acquisition automatique de la nationalité.

    Au cours des dix prochaines années, quelque 2.300 jeunes de la "3e génération" pourront bénéficier chaque année de la "naturalisation facilitée", une procédure plus rapide et moins coûteuse, selon le gouvernement. Actuellement, quelque 25.000 petits-enfants d'immigrés, en majorité originaires d'Italie, mais aussi de Turquie et des Balkans, remplissent les critères.

    Pendant la campagne, l'UDC avait fait valoir que, dans 30 ans, la majorité des petits-enfants d'immigrés ne seront plus des Italiens ou des Espagnols mais seront issus de familles musulmanes, ce qui pose, à leurs yeux, un problème d'intégration.

    Malgré son cuisant échec, l'UDC n'entend pas en rester là. Le député UDC Andreas Glarner, l'un des chefs de la campagne du "non", a indiqué dans les médias qu'il allait déposer une motion demandant que les personnes qui souhaitent être naturalisées soient obligées de renoncer à leur ancienne nationalité.

    - 74% de "oui" à Genève -

    En 2004, les Suisses avaient refusé la naturalisation automatique à la naissance pour la troisième génération et la naturalisation facilitée pour la deuxième génération.

    Les derniers sondages publiés début février avaient indiqué que le "oui" l'emporterait cette fois.

    Les Neuchâtelois ont été les plus convaincus avec 75,1% de "oui" devant les Genevois (74%) et les Vaudois (72,8%). Suivent les Jurassiens (72,8%), les Fribourgeois (65,7%), les Zurichois (63,2%) et les Bernois (61,9%). Encore opposé à des facilités aux descendants d'immigrés en 2004, le Valais a rejoint le reste de la Suisse romande avec 60,9% de soutien.

    Pour être candidat à la procédure de "naturalisation facilitée", un petit-enfant d'immigré devra être né en Suisse, y avoir fréquenté l'école pendant au moins cinq ans et être âgé de 25 ans au maximum. L'un de ses deux parents devra en outre avoir vécu 10 ans en Suisse et y avoir fréquenté l'école pendant au moins cinq ans. Enfin, l'un de ses grands-parents devra avoir eu un permis de séjour en Suisse ou y être né.

    La limite de candidature fixée à 25 ans coïncide avec l'âge au-delà duquel un Suisse échappe au service militaire obligatoire.

    Les conditions pour obtenir la nationalité suisse restent elles inchangées: le candidat doit maîtriser une des quatre langues nationales (allemand, italien, français et romanche) et respecter les lois et les valeurs fondamentales de la Constitution.

    En outre, ceux qui perçoivent l'aide sociale ne pourront pas être naturalisés.

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    Suisse : vers une naturalisation plus rapide des petits-enfants d’immigrés ?

     

     

     


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    Affaire Théo, violente émeute devant le tribunal de Bobigny le 11/02/2017

    On relève des heurts entre manifestants et policiers devant le palais de justice, où se sont donné rendez-vous plusieurs centaines de personnes, une semaine après l'arrestation controversée de Théo à Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis.

     

     

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    C'est à Bobigny en Seine-Saint-Denis, non loin du palais de justice, que les manifestants ont choisi de se donner rendez-vous ce samedi après-midi. 

     

    Ils sont quelques centaines à se tenir debout, certains, des pancartes à la main, pour dénoncer les violences policières, une semaine après l'arrestation controversée de Théo à Aulnay-sous-Bois : Suite au violence policière.

     

    Police / BAC / CRS / Gendarme tous les effectifs son sur place pour essayer de gérer la situation qui part en guérilla urbaine, la gare et totalement détruite le live de périscope et twitter nous montre les dégâts


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    Les internautes atterrés par la nouvelle émission de Patrick Sébastien, l'animateur reconnaît s'être «planté»

    TÉLÉVISION L’émission « Le Grand Burlesque », diffusée samedi soir sur France 2, s’est fait étriller sur les réseaux sociaux…

     

    Capture d'écran de l'émission

    Capture d'écran de l'émission - France 2

    H.S.

    « Ringard », « beauf », « nul », « décevant »… L’accueil réservé à la nouvelle émission de l’animateur Patrick Sébastien, diffusée sur France 2 samedi soir, a été particulièrement froid. Intitulé Le Grand Burlesque, le programme parrainé par Cyril Hanouna proposait une série de sketchs et de parodies étrillés par le public et dans l’édition du Parisien ​de ce dimanche.

    >> A lire aussi : Patrick Sébastien reste sur France 2 pendant au moins deux ans

    Dans les colonnes du quotidien, le journaliste Pierre Vavasseur qualifie le « programme d’une puissante vulgarité et animé avec une énergie de kermesse de fin d’année avant destruction de l’établissement ». Bataille de tartes à la crème, imitation douteuse de Donald Trump ou d’Anne Hidalgo, les saynètes proposées par l’équipe du présentateur du Plus Grand Cabaret du monde n’ont pas convaincu les téléspectateurs.

    Les audiences diffusées ce dimanche matin faisaient état de 2,47 millions de téléspectateurs, le programme ayant été dépassé par le téléfilm de France 3. Dans la foulée, Patrick Sébastien a réagi via son compte Twitter, avouant s’être « planté » : « J’ai essayé, je me suis planté. Je suis le seul responsable. Je m’associe à la jouissance de ceux qui ne m’aiment pas et je m’excuse profondément auprès de ceux qui m’aiment bien » avant de conclure : « Ok, on est des nuls, des dingues. Mais comme disait Audiard : "Ce qu’il y a de bien chez les fêlés, c’est que ça laisse passer la lumière". »

     

     


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    Violences à Bobigny: Après les dégradations, des habitants se mobilisent pour nettoyer

    SOCIETE Après la fin d’un rassemblement de soutien à Théo à Bobigny, des incidents se sont poursuivis jusqu’à minuit environ…

     

    Des habitants ont nettoyé les rues de Bobigny durant une heure

     

    Des habitants ont nettoyé les rues de Bobigny durant une heure - Capture d'écran Facebook

    Romain Lescurieux

    « Venez nombreux ». Après les incidents et débordements qui ont émaillé la manifestation de soutien à Théo ce samedi à Bobigny, l’association locale « Jeunesse Ambitieuse » a lancé une initiative ce dimanche matin pour « nettoyer Bobigny » en partenariat avec deux autres associations, « Mejless » et « Apoger ». 

    >> Lire aussi. VIDEO. «Théo n'est pas l'affaire de trop, parce que ça arrive tous les jours»... Nous étions à la manif en soutien à Théo

    « Sacs poubelles » et « bonne humeur »

    Ce samedi, jusqu’à minuit, des individus s’en sont pris à des vitres d’immeubles et au mobilier urbain et deux voitures ont été incendiées en marge du rassemblement. « On tient à condamner les dégradations et les débordements et on tient à souligner qu’elles ne sont pas à l’initiative des jeunes balbyniens… mais bien de réseaux extérieurs à la ville de Bobigny, et même plus largement, extérieurs à la Seine-Saint-Denis », a rappelé l’association sur sa page Facebook.

    >> Lire aussi. Violences à Bobigny: Une petite fille sauvée des flammes par un manifestant de 16 ans

    Une vingtaine d'habitants - « jeunes, moins jeunes, habitants de Bobigny et des quartiers populaires alentours » - se sont ainsi réunis aux alentours de la gare avec des sacs poubelles et des gants. Mais aussi avec une « bonne humeur animée par les valeurs de solidarité, de civisme et de bienveillance ».

    « Une utilisation disproportionnée de la force »

    « Nous voulions via cette action citoyenne montrer que ce ne sont pas les jeunes de Bobigby et des alentours qui étaient à l'initiative de cette violence », explique à 20 Minutes, Ayoub, 23 ans, président de cette association qui a été créée en 2013 pour « aider la jeunesse dans leur situation actuelle, puis les soutenir pour leurs futures projets. »

    Durant près d'une heure, par petit groupe, ils ont nettoyé les rues et ont ramassé de nombreux projectiles en tout genre et des restes de bombes lacrymogènes. « Nous nous sommes aussi bien rendus compte qu'il y a eu une utilisation disproportionnée de la force de la part de la police», ajoute celui qui déplore une « opération catastrophique » ayant donné lieu à une situation « chaotique ».