• Affaire Paul Watson : des militants de Sea Shepherd manifestent devant le consulat du Danemark à Bordeaux

     

    Affaire Paul Watson : des militants de Sea Shepherd manifestent devant le consulat du Danemark à Bordeaux

     

    Une dizaine de manifestants se sont réunis devant le consulat du Danemark à Bordeaux ce mercredi 2 octobre dans l’après-midi, protestant contre la détention au Danemark de Paul Watson, fondateur de Sea Shepherd

    Alors que la détention de la figure écologiste Paul Watson vient d’être prolongée par la justice du Groenland – territoire faisant partie du royaume du Danemark – jusqu’au 23 octobre, une dizaine de sympathisants et militants du mouvement Sea Shepherd se sont rassemblés ce mercredi 2 octobre devant le consulat du royaume scandinave à Bordeaux.

    Le 21 juillet dernier, le fondateur de Sea Shepherd, grand défenseur des baleines, a été arrêté dans les eaux groenlandaises, alors qu’il allait intercepter un bateau nippon et est depuis dans l’attente d’une possible extradition réclamée par le Japon.

    Brandissant une large banderole « Free Paul Watson » (« Libérez Paul Watson »), ses sympathisants dénoncent une arrestation illégale au vu du droit international et des conditions de détention : « On lui refuse ses médicaments alors qu’il est malade, et il n’a le droit qu’à un appel de quelques minutes à sa famille par semaine », s’insurge Sylvie.Tous oscillent entre sentiments de peur pour sa santé et de colère. « Nous ne sommes absolument pas résignés. Nous lui écrivons également des lettres, pour qu’il sache que l’on va le défendre comme lui défend les baleines », assure Izzie Brohan, bénévole de l’ONG.


  • Bordeaux : une extension à 100 millions d’euros pour le Marché de Brienne

     

    Bordeaux : une extension à 100 millions d’euros pour le Marché de Brienne

    Bordeaux Métropole a choisi un tiers investisseur pour la reconfiguration du Marché de Brienne. Sa surface sera doublée, et il sera ouvert au public, en plein cœur d’Euratlantique

    Un pas de plus vers la grande mue du MIN (Marché d’intérêt national) de Brienne. Bordeaux Métropole a désigné le tiers investisseur qui aménagera et co-construira le futur marché, en l’occurrence le géant français Meridiam. Spécialiste dans le développement, le financement et la gestion de projets d’infrastructures publiques à long terme, le groupe est présent partout dans le monde.

    La société et la Métropole vont se réunir au sein d’une Semop, société d’économie mixte à opération unique, pour mener à bien la reconfiguration du MIN. Ce tiers investisseur a la charge de structurer le projet et d’assurer sa viabilité. En langage profane, il prend à sa charge les investissements et se rembourse sur l’exploitation du lieu. Pour le MIN de Brienne, ce n’est pas neutre puisque l’estimation du coût d’une telle opération se chiffre à 100 millions d’euros. Ce qui permet à la Métropole de requalifier ce site emblématique situé au cœur d’Euratlantique, secteur qui, à terme, accueillera près de 50 000 habitants. « La Métropole garde la maîtrise, elle reste propriétaire et décisionnaire du site de Brienne, explique Stéphane Delpeyrat, vice-président de la Métropole en charge de l’économie. Il y a une réelle nécessité à moderniser et intégrer le site dans son environnement pour pérenniser cet outil industriel en cœur de ville et l’ouvrir aux habitants et usagers. »

    « Il y a une réelle nécessité à moderniser et intégrer le site dans son environnement pour pérenniser cet outil industriel »

    Indolore

    Autre avantage majeur pour la Métropole, le projet sera quasiment indolore pour ses finances. Elle devra consentir entre 6 et 8 % du montant total. « L’autre option aurait consisté à tout financer et la Métropole se serait retrouvée à devoir gérer la location du lieu. Ce n’est pas son métier. Avec Meridiam, nous avons fait appel à un spécialiste de ce genre d’opération », ajoute l’élu. Le MIN est à la croisée des chemins. Ouvert en 1963, il s’est substitué aux Capucins pour l’activité de gros : 47 000 mètres carrés de locaux sur 12 hectares de terrain, où transitent 161 000 tonnes de produits frais par an pour une centaine de professionnels.

    Il est « victime de son attractivité auprès des opérateurs économiques avec un taux d’occupation du site proche des 100 % depuis 2015. Cette saturation ferme de nombreuses opportunités de croissance », constate Bordeaux Métropole. Il faut pousser les murs, de même qu’ouvrir le site sur l’extérieur. Si, dans ses jeunes années, le MIN était en périphérie, il se retrouve aujourd’hui au cœur d’Euratlantique, avec le risque de devenir un espace anachronique dans cette ville dans la ville.

    Circuit court

    D’où l’idée de donner un nouveau souffle au MIN qui, actuellement, fournit environ 20 % de la nourriture de la métropole. Au passage, il changera de nom, au moins dans la terminologie des collectivités, pour devenir un « pôle d’excellence alimentaire ». « On va agrandir pour accueillir davantage de professionnels », indique Stéphane Delpeyrat. La Métropole prévoit 40 000 mètres carrés supplémentaires, soit quasiment un doublement de la surface. « Le MIN agit directement sur la politique alimentaire en concentrant des acteurs de l’alimentation sur un même site. Nous pourrons ainsi agir sur les circuits courts, sur la qualité des produits », poursuit-il.

    Le MIN est « victime de son attractivité auprès des opérateurs économiques avec un taux d’occupation du site proche des 100 % depuis 2015 »

    Une brique supplémentaire qui permettra de réviser la géographie de la logistique du commerce alimentaire de gros en musclant le rôle de Bordeaux. Et tenter de donner une alternative, voire de conjurer la « malédiction » de la tomate de Marmande : celle-ci est cultivée et cueillie en Lot-et-Garonne, puis transite (par la route) par Rungis pour revenir sur les étals bordelais. Plusieurs activités devraient trouver leur place dans ce pôle alimentaire augmenté : logistique, gestion des biodéchets, emballage, formation aux métiers de bouche, innovation, ainsi que des services pour les entreprises, table-t-on côté Métropole.

    Marché du XXIe siècle

    Jusqu’ici, le MIN de Brienne était une affaire de professionnels. Eux seuls y ont accès. L’idée est de l’ouvrir au grand public. On devrait y trouver un marché pour les habitants d’un secteur en passe d’intense densification, de la restauration. Bref, il s’agit d’en faire un lieu de vie. Plusieurs aménagements seront nécessaires pour une bonne cohabitation des différentes activités, mais aussi des dessertes routières et pourquoi pas fluviales. Dans cet esprit, des murs antibruit sont prévus pour minimiser les nuisances avec le voisinage car l’activité « gros » est essentiellement nocturne, entre 23 heures et 7 heures du matin. Un vaste chantier en vue pour donner naissance au MIN du XXIe siècle. Si la feuille de route est respectée, il affichera son nouveau profil à l’horizon 2028.


  • Raphaël Glucksmann à « Sud Ouest » : « La France crève de l’absence de dialogue »

    Raphaël Glucksmann à « Sud Ouest » : « La France crève de l’absence de dialogue »

    Samedi et dimanche, Raphaël Glucksmann, le coprésident de Place publique, fera sa rentrée en Gironde. Il l’affirme : le NFP était un moment « d’unité d’action contre le RN », pas celui « d’une vision commune du monde ». À La Réole, l’eurodéputé lancera les travaux d’un futur programme « pour la France »

    Michel Barnier a donc annoncé des hausses d’impôts ciblées pour les grandes entreprises et les contribuables les plus fortunés. Vous approuvez ?

    Je ne vais pas désapprouver ce que je prône depuis des années. C’est une nécessité que les plus riches d’entre nous et les entreprises qui réalisent des superprofits contribuent à l’effort collectif pour répondre à la gravité de la situation budgétaire, à l’explosion des inégalités et à ces années d’injustice fiscale qui sont la marque des quinquennats Macron. Le problème, c’est que ça ne suffit pas. Le reste du discours est extrêmement flou, car ce Premier ministre est tenu de toutes parts. Par les macronistes, par son propre parti, LR, et par le Rassemblement national sans lequel le gouvernement s’effondre.

    Deux tiers de l’effort de redressement viendront d’une réduction de la dépense publique. Cela vous inquiète-t-il ?

    Mais ils vont tailler où ? Dans l’éducation, la santé, la défense, la sécurité ? Ce qui s’annonce, en fait, c’est une cure d’austérité.

    « Face au risque du RN au pouvoir, il a fallu faire des choses douloureuses, mais nécessaires »

    Quel est votre regard sur ce gouvernement Barnier, avec ces personnalités de la droite conservatrice ?

    Je vais vous donner celui de mes collègues au Parlement européen : ils ne comprennent pas comment on a pu passer d’un front républicain à ce gouvernement qui est le plus à droite depuis l’élection d’Emmanuel Macron. Certes, le 7 juillet, aucune formation ne l’a emporté. Mais il y a un vainqueur : le front républicain. Or, ce gouvernement est dirigé par le parti qui s’y est opposé, LR, et il est dépendant du parti contre lequel il s’est formé, le RN. Nous sommes là face à l’inversion des résultats du 7 juillet. C’est très grave. Dès lors, comment reproduire un tel sursaut de mobilisation ? Le premier responsable, c’est Emmanuel Macron, mais l’ensemble de la classe politique doit aussi s’interroger. Ce fiasco, c’est une coproduction des différents partis, qui ne se sont pas montrés à la hauteur du geste difficile des Français.

    Quel bilan faites-vous de l’expérience du Nouveau Front populaire (NFP), dans laquelle vous vous êtes engagé sur la pointe des pieds, sinon à reculons ?

    Je m’y suis engagé sans tambour, ni trompette. Mais je me suis engagé pour contrer le risque de victoire du RN. Face à cela, il fallait faire des choses qui, oui, étaient douloureuses, mais nécessaires. Par contre, le 7 juillet à 20 h 01, il aurait fallu tendre la main et mettre sur la table nos priorités pour gouverner : hausse du smic, retour de l’ISF, les retraites, transition écologique… Mais à 20 h 02, Jean-Luc Mélenchon, en déclarant que le NFP n’appliquerait « que son programme », a fait l’exact opposé. Et les appareils politiques lui ont emboîté le pas, de peur d’être accusé de trahison par l’appareil mélenchoniste. C’est de cette peur qu’il faut s’émanciper. Ça fait deux fois de suite que les Français élisent une Assemblée sans majorité absolue. Nous devons donc changer de culture politique, apprendre à construire des coalitions.

    « Ces oppositions profondes que l’on a assumées avec LFI aux européennes, on va continuer à les assumer »

    Aux européennes, vous n’avez cessé de rappeler tout ce qui vous sépare de LFI. En ralliant le NFP, avez-vous eu le sentiment de vous renier, de trahir vos électeurs ?

    Je n’ai absolument pas de sentiment de trahison. En revanche, je comprends les doutes, je les ai partagés. Le RN pouvait avoir le pouvoir. J’ai hiérarchisé les périls. Ce moment, c’était une unité d’action contre l’extrême droite, ce n’était pas celui d’une vision commune du monde. Ces oppositions profondes que l’on a assumées avec LFI aux européennes, on va continuer à les assumer.

    Justement, vous qui défendez la social-démocratie, quelle en est votre définition ?

    Je ne prône pas l’accompagnement de la mondialisation. La social-démocratie, c’est une transformation sociale dans le respect de la démocratie. C’est une méthode qui s’émancipe du robespierrisme et du jupiterisme. C’est une méthode fondée sur le dialogue pour que les transformations se fassent en accord avec la société. La France crève de cette absence de dialogue.

    Après les législatives, une option social-démocrate s’est pourtant dessinée pour Matignon, avec Bernard Cazeneuve. Pourquoi ne pas l’avoir soutenu ?

    Le 7 juillet au soir, j’ai dit qu’il fallait développer une coalition, c’était la réponse démocratique. Ensuite, je n’ai pas voulu commenter chaque étape d’un processus qui, dès le départ, était vicié puisque c’était un face-à-face entre un Président et des partis qui faisaient un casting. D’autres noms sont sortis : Laurence Tubiana était un choix excellent. Mais ni Macron, ni les quatre partis de gauche n’ont voulu de ce processus de coalition. Il n’y avait aucune chance que ça fonctionne.

    Dès lors, comment comptez-vous faire vivre vos idées ?

    Les Insoumis ont développé leur vision du monde, ils l’assument. Le problème, ce n’est pas eux, c’est le reste de la gauche. Qui est-elle ? Savons-nous répondre à cette question de manière claire et convaincante ? On va passer les prochains mois à développer un projet complètement indépendant de LFI, un projet cohérent pour la France. La question, c’est « qui sommes-nous ? ». Il faut procéder par étapes, et la première, c’est celle qui doit nous conduire à produire une offre politique claire et enthousiasmante dans un an.

    « Un projet, ce n’est pas des punchlines sur les plateaux télé »

    Vous ne voyez donc pas le gouvernement Barnier aller au-delà ?

    Ce que je sais, c’est qu’Emmanuel Macron ne peut pas faire de nouvelle dissolution avant juin-juillet 2025. Après, il peut y avoir une nouvelle échéance. Mais nous n’aurons pas le droit d’être pris de court. Qu’on l’ait été le 9 juin quand il a dissous l’Assemblée, on peut le comprendre. Désormais, ce n’est plus possible. C’est ce travail qu’on va lancer avec Place publique.

    Pour mettre le cap vers 2027 ?

    Aux européennes, je n’ai parlé que d’Europe. Maintenant, développons le projet car, je l’ai dit, on ne sait pas ce qu’il peut se passer avant. On est dans une période pleine d’incertitude.

    Ce week-end, à La Réole, sont annoncés Carole Delga, Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Cécile Duflot… Quel sera le message ?

    Il y a un espace pour une gauche sociale, démocrate, écologique, humaniste et proeuropéenne. Il faut le construire, y travailler. Et ce travail, ce n’est pas des punchlines sur les plateaux télé.


  • Gironde : l’élu d’opposition Patrick Alvarez milite pour créer du maraîchage sur une partie de l’hippodrome du Bouscat

    Gironde : l’élu d’opposition Patrick Alvarez milite pour créer du maraîchage sur une partie de l’hippodrome du Bouscat

     

    L’élu PCF souhaite relancer l’idée d’une activité maraîchère sur une portion des 50 hectares de l’hippodrome, sans remettre en cause des courses hippiques ni les activités économiques dans le domaine équestre. © Crédit photo : O. D.

    Étonné d’apprendre l’arrivée d’un practice de golf à l’hippodrome du Bouscat, un élu de l’opposition relance l’idée d’une production agricole sur une partie des 50 hectares du site hippique. Gwenaël Lamarque, premier adjoint, exclut tout projet « utopique » de ferme urbaine, mais se dit ouvert à la création de jardins partagés

    Produire des légumes sur les terres de l’hippodrome de Bordeaux-Le Bouscat. Il y a longtemps que Patrick Alvarez en rêve. Dès 2014, l’élu PCF, alors tête de liste Front de gauche aux municipales, défendait le projet d’implanter une zone de culture sur une partie des 50 hectares de l’équipement dévolu au sport hippique. Le biodrome du Bouscat était appelé à devenir « le plus grand potager urbain d’Europe en cohabitation avec les activités hippiques », selon un document de campagne de l’époque. Sanctuarisation du site, biodiversité accrue, création d’une filière innovante en agroécologie en partenariat avec le lycée agricole de Blanquefort, la Région, le Département, la CUB (en 2014), la promesse était belle.

    La liste conduite par Patrick Alvarez proposait la création d’une SCIC (Société coopérative d’intérêt collectif) mettant en lien agriculteurs, restaurateurs, cuisine centrale, Amap… En vain. Réactivé aux municipales 2020, puis lors des Départementales 2021, le biodrome n’est jamais sorti de terre.

    Practice de golf

    Toutefois, l’élu communiste est tenace. Sans attendre le prochain rendez-vous électoral, il revient à la charge. La raison ? « J’ai appris par la presse la création d’un practice de golf au milieu de l’hippodrome. Reconstruire la ceinture maraîchère du Bouscat, alors que la surface agricole utile a quasiment disparu, répond davantage aux nécessités de l’heure qu’une implantation de ce type », considère-t-il, dans une logique de développement durable. Il appuie sa démarche sur deux programmes : le Projet alimentaire de territoire de la Métropole et Gironde Alimen’terre du Département.

    « Reconstruire la ceinture maraîchère, alors que la surface agricole utile a quasiment disparu, répond davantage aux nécessités de l’heure »

    La priorité de Godard

    « Il n’y a pas de contradiction entre avoir une activité économique sur l’hippodrome et développer une activité maraîchère dans son quadrant nord-ouest », admet le premier adjoint Gwenaël Lamarque. À condition de s’entendre sur les termes : « Cette zone peut être dédiée à des jardins partagés, mais pas à une activité de ferme urbaine. » Et l’élu de la majorité de préciser sa position : « L’autosuffisance alimentaire de la métropole bordelaise est de sept jours. Il est utopique de croire qu’une ferme urbaine pourrait nourrir les enfants de nos écoles et de nos crèches. Elle ne serait pas en capacité de répondre aux volumes d’approvisionnement nécessaires. La rentabilité économique m’apparaît fragile. »Partant de ce constat, Gwenaël Lamarque juge plus pertinent de proposer des terrains à des familles bouscataises « le désirant ou le nécessitant », avec des critères d’attribution à la clé. « Cela aurait une vertu sociale », glisse-t-il, tout en reconnaissant la nécessité de se concerter au préalable avec la Société d’encouragement de Bordeaux qui dispose d’un bail emphytéotique pour l’organisation des courses hippiques (29 réunions par an). En outre, il fait part de priorités plus urgentes à régler dans l’immédiat, comme la remise à plat des jardins dans le secteur Godard. « Il faut qu’on récupère des parcelles illégalement occupées dans cette zone. On s’y emploie avec Bordeaux Métropole. »

     


  • À Bordeaux, un réseau de proxénétisme démantelé et soupçonné d’avoir fait travailler neuf femmes sud-américaines

    Bordeaux : un réseau de prostitution roumain démantelé

    Cinq proxénètes présumés ont été interpellés ce mardi

    L’affaire a été initiée en juin 2022 par la police judiciaire et vient de trouver son épilogue, ce mardi 1er octobre. Cinq individus, trois Dominicains et deux Français, ont été interpellés à Bordeaux et sur la rive droite. Ils sont soupçonnés d’avoir mis en place un réseau de proxénétisme via le site Internet Sex Model.

    Les policiers qui agissaient sur commission rogatoire d’un juge d’instruction ont mené des perquisitions dans sept appartements situés dans le quartier de la gare Saint-Jean à Bordeaux et à Floirac.

    Plus de 10 000 euros en petites coupures, des bijoux, une voiture haut de gamme et une faible quantité de produits stupéfiants ont été découverts.

    Neuf prostituées colombiennes, dominicaines et vénézuéliennes se trouvaient dans les appartements au moment de l’intervention de la police. Les proxénètes présumés les recrutaient en Espagne grâce à des petites annonces publiées sur Internet.

    L’interrogatoire des mis en cause se poursuit. Les mesures de garde à vue pourraient se prolonger jusqu’à vendredi.

     

     


  • Lors de son discours de politique générale ce mardi 1er octobre, Michel Barnier a présenté la feuille de route en matière d’immigration.

    Lors de son discours de politique générale ce mardi 1er octobre, Michel Barnier a présenté la feuille de route en matière d’immigration.
    Martin Noda / Hans Lucas

    Article abonné

    Expulsion des étrangers en situation irrégulière : quels leviers le gouvernement pourrait-il actionner ?

    Immigration

     

     

    Par Chloé Sémat et Rachel Binhas
     
     
     

    Lors de son discours de politique générale ce mardi 1er octobre, Michel Barnier a présenté la feuille de route en matière d’immigration. Au programme : le contrôle des entrées mais aussi des sorties – les fameux éloignements non exécutés à l’origine d’évènements dramatiques comme le meurtre de Philippine à Paris.

     

    « Nous ne maîtrisons plus de manière satisfaisante notre politique migratoire (...) nous n’atteignons plus de manière satisfaisante nos objectifs d’intégration. » Le diagnostic est posé, reste à savoir quelles seront les actions prises. Ce mardi 1er octobre, le Premier ministre Michel Barnier, devant l’Assemblée nationale pour le discours de politique générale, a eu des mots fermes quant au chemin que le gouvernement va prendre en matière d’immigration.

    Des déclarations qui résonnent particulièrement près de 10 jours après le meurtre de Philippine, une étudiante de 19 ans retrouvée enterrée dans le bois de Boulogne, à Paris. Le principal suspect est un Marocain âgé de 22 ans, déjà condamné, et soumis à une obligation de quitter le territoire français (OQTF) qu’il n’avait pas respectée. Pointant « un maquis de règles juridiques » sur LCI, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau s’est dit prêt, le 29 septembre dernier, à utiliser « tous les leviers » pour renvoyer dans leur pays d’origine les étrangers sous le coup d’une mesure d’éloignement.

    De quoi parle-t-on exactement ?