La préfecture de la Gironde justifie ces arrêtés par le fait que la métropole bordelaise est particulièrement sujette aux rodéos et runs urbains. « Ces rodéos impliquent des véhicules circulant à grande vitesse et présentent un danger pour les participants et le public ». Mais aussi pour les riverains puisque les rodéos traversent souvent des zones habitées et se tiennent dans des espaces publics où circulent piétons et cyclistes.
400 véhicules
La préfecture cite le cas de deux événements récents. Le 25 septembre, les services de police sont intervenus à Floirac après un signalement de rodéos par des riverains. Lors de l’interpellation du véhicule en cause, son occupant a pris la fuite à pied, avant de commettre des violences physiques et verbales sur des policiers.
Plus spectaculaire, le 27 septembre, lors d’un contrôle de police dans les quartiers de Bacalan et Bordeaux-Lac, les forces de l’ordre ont dû procéder à l’éviction à deux reprises de plus de 400 véhicules et 1 000 participants à un rodéo urbain, dans un contexte de tension avec les agents de police.