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USA 2024: Donald Trump part titiller Joe Biden dans sa ville natale en Pennsylvanie
Washington – Le candidat républicain à la Maison Blanche se rend, mercredi 9 octobre, en Pennsylvanie pour tenir un meeting à Scranton, la ville natale de Joe Biden. L’occasion d’attaquer le bilan du dirigeant démocrate et de sa vice-présidente Kamala HarrisDonald Trump, dans le Wisconsin, le 6 octobre 2024 - alex wroblewski - Juneau (AFP)L’ancien président sera en meeting à Scranton, la ville natale de Joe Biden, située dans l’un des Etats les plus disputés de l’élection présidentielle du 5 novembre : la Pennsylvanie. Sur place, le candidat républicain entend matraquer les démocrates sur « leurs politiques inflationnistes » et « leur gestion désastreuse » de la situation migratoire, selon des éléments diffusés par son équipe de campagne. Deux thèmes de prédilection du milliardaire, qui dépeint, meeting après meeting, un tableau extrêmement sombre d’une Amérique ravagée selon lui par les migrants, une inflation galopante et une bien-pensance dévastatrice.
Après avoir titillé Joe Biden à Scranton, la cité industrielle du nord-est américain dont le président démocrate se réclame, Donald Trump organisera un événement supplémentaire de campagne en Pennsylvanie dans l’après-midi. Le candidat républicain et sa rivale démocrate Kamala Harris ratissent les moindres recoins de cet Etat, qui est probablement le plus convoité de l’élection. Et pour cause : aux Etats-Unis, l’élection présidentielle se joue au scrutin universel indirect, chaque Etat attribuant un nombre de grands électeurs à un candidat.
« Swing states ». Certains sont clairement acquis à la cause des démocrates, comme la Californie ou New York, ou des républicains, tels que l’Alabama ou le Wyoming. L’élection se décide donc réellement dans les Etats qui ne penchent pas clairement pour un parti ou un autre – que les Américains qualifient de « swing states ». La Pennsylvanie correspond à cette catégorie : Donald Trump s’y est imposé d’un rien en 2016 et Joe Biden sur le fil en 2020. Les cols bleus de cet Etat du nord-est du pays, en déclin industriel, ont été nombreux à quitter le navire démocrate pour rallier Trump.
Mais Kamala Harris compte sur les grands projets d’infrastructures lancés par Joe Biden, créateurs d’emplois, et le soutien de syndicats pour les reconquérir. La candidate démocrate sera de nouveau en Pennsylvanie lundi prochain, après un meeting jeudi d’un des meilleurs émissaires du Parti démocrate, l’ancien président Barack Obama. La vice-présidente américaine enchaîne aussi les événements de campagne dans l’Arizona et le Nevada – deux autres Etats extrêmement disputés pour l’élection.
Les deux candidats restent au coude-à-coude dans les sondages, malgré une série de rebondissements sans précédent dans cette campagne : la condamnation au pénal de Donald Trump, deux tentatives d’assassinat le visant, le retrait de l’actuel président Joe Biden et l’entrée de Kamala Harris dans la course. Les deux candidats à la Maison Blanche labourent jour après jour le terrain à la conquête de voix d’indécis pour faire pencher la balance. Selon le US Elections Project, quelque 2,5 millions d’électeurs ont toutefois déjà fait leur choix, glissant un bulletin dans l’urne lors d’opérations de vote anticipé.
Camille CAMDESSUS
© Agence France-Presse
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Personnes à mobilité réduite: Castex «pleinement disponible» pour travailler à l’accessibilité du métro parisien
Paris – Le PDG de la RATP s’est dit, mercredi 9 octobre, «pleinement disponible» pour travailler à rendre accessible le métro parisien aux personnes à mobilité réduite, comme le souhaite Valérie Pécresse. Jean Castex a cependant prévenu que cela «prendra du temps et de l’argent»« Quand la première loi importante sur l’accessibilité universelle en 2005 a été promulguée (...) l’orientation qui a été prise pour les personnes en fauteuil roulant a été de rendre le réseau de surface totalement accessible », a indiqué l’ancien Premier ministre, lors de son audition à l’Assemblée nationale pour sa reconduction à la tête de la RATP, validée mercredi par les députés. « Le métro historique n’est hélas pas accessible à ces personnes (...) mais il y a quand même le réseau de surface », a souligné l’ancien Premier ministre.
Il a rappelé les travaux entrepris avant les Jeux olympiques pour mettre à niveau les arrêts de bus, afin qu’ils soient à la bonne hauteur pour garantir la montée dans les véhicules. Mais « nos concitoyens en situation de handicap (...) pâtissent encore plus d’un réseau surchargé », a reconnu M. Castex, insistant sur la nécessité d’améliorer le service des bus qui « perd trop de clients parce qu’il va de moins en moins vite en ville ». L’accessibilité du métro, « ce réseau ancien, alambiqué, avec des couloirs étroits », est un objectif de long terme, et donc « il faut à tout prix que tout ce qui est déjà censé être accessible le soit vite et plus », a-t-il déclaré.
15 à 20 milliards. Mme Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, qui préside aussi l’autorité organisatrice des transports Ile-de-France Mobilités (IDFM), a annoncé pendant les Jeux paralympiques son intention de lancer le chantier de l’accessibilité du métro, point noir des transports parisiens pour les personnes à mobilité réduite. Elle a évalué que cela coûterait entre 15 et 20 milliards d’euros, un montant confirmé par M. Castex, sur une durée de 20 ans.
« Techniquement, c’est coton », a ajouté le patron de la RATP. « On sait par exemple qu’il y a des stations, je vous le dis, où on ne peut pas faire descendre un ascenseur. Il n’y en a pas beaucoup, mais il y en a », a-t-il averti. Comme Mme Pécresse, il a appelé à entamer ce chantier par la ligne 6, seule ligne où une étude a déjà été menée, pour un coût de travaux évalué entre 600 et 800 millions d’euros.
© Agence France-Presse
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@mcm.medias.captations
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♬ son original - l'actualité sans filtresImmigration: Bruno Retailleau veut «régulariser au compte-goutte»
Afin de durcir les conditions de régularisation des sans-papiers, le ministre de l’Intérieur précise dans Le Parisien vouloir mettre fin à la circulaire Valls. Il souhaite aussi signer des accords avec des pays de transitL’objectif du ministre de l’Intérieur ? « Reprendre le contrôle » sur l’immigration, précise-t-il dans une interview publiée sur le site du Parisien, mercredi 9 octobre au soir. Avec, pour ce faire, une feuille de route comprenant « une réponse internationale, une réponse européenne et une réponse nationale ».
D’abord, l’international. Bruno Retailleau souhaite « utiliser tous les leviers pour mettre la pression sur les pays d’origine, afin qu’ils nous délivrent les laisser passer consulaires pour exécuter les OQTF (Obligation de quitter le territoire français) ». Il entend par levier : visas, aides au développement et droits de douane. Dans le cas où l’étranger provient d’un pays où la situation politique est dangereuse, le ministre plaide pour avoir « recours à des pays de transit ». Il souhaite nommer « un missi dominici dans les semaines à venir, qui sera chargé de développer des accords avec ces pays de transit ».
Objectifs ? Concernant le niveau européen, Bruno Retailleau entend « anticiper l’application de six mois du paquet asile immigration dès janvier 2026 ». De quoi renforcer les contrôles à l’extérieur de l’UE et mettre en place un mécanisme de solidarité entre les Etats-membres s’il y a une vague migratoire.
Pour finir, au niveau national, le locataire de Beauvau va « envoyer dans les semaines prochaines deux circulaires aux préfets ». « Une première qui précisera leur rôle de pilotage », précise-t-il. D’après Le Monde, il serait là question d’assigner des objectifs aux préfets. « La seconde qui remplacera la circulaire Valls [permettant aux préfets de régulariser à titre exceptionnel jusqu'à 30 000 personnes par an pour des motif de « vie privée et familiale », ndlr]. Nous ne devons régulariser qu’au compte-goutte, sur la base de la réalité du travail et de vrais critères d’intégration », détaille Bruno Retailleau dans son interview au Parisien.
« Parfaitement complémentaires ». « La voie réglementaire et la voie législative sont parfaitement complémentaires », affirme par ailleurs le ministre de l’Intérieur, balayant la critique d’un contournement du Parlement via ces mesures. Il se dit ainsi favorable à une nouvelle loi, afin de compléter la loi immigration, votée fin 2023. Egalement, « pour les auteurs de crimes sexuels, comme on le fait actuellement avec les terroristes », le ministre de l’Intérieur veut un allongement de la durée maximale de séjour en centre de rétention administrative (CRA) de 90 à 210 jours.
Pour finir, Bruno Retailleau souhaite rétablir les peines courtes. Celles-ci avaient été interdites par la loi Belloubet (2019). « S’agissant particulièrement des plus jeunes, il faut tout de suite un interdit, une sanction certaine, qui puisse briser les parcours délinquants, dès les premiers délits. Créons des établissements différenciés, adaptés notamment aux personnes mineures, pour mettre en œuvre ces courtes peines », plaide le ministre.
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Contre le «budget d’austérité», la gauche dévoile sa version de la «justice fiscale»
D’une même voix, les députés du NFP ont présenté leurs contre-propositions de recettes pour enrayer le dérapage des finances publiquesEric Coquerel, le président insoumis de la commission des finances. - Sipa PressExit la motion de censure, place à la bagarre budgétaire. A la veille de la présentation du budget 2025 en conseil des ministres, jeudi, les chefs de file du Nouveau Front populaire (NFP) ont convoqué la presse pour présenter leurs dix mesures de recettes prioritaires. Une riposte préventive avant la « plus grande cure d’austérité budgétaire », selon les mots du président de la commission des finances, Eric Coquerel (LFI).
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Budget: les impôts pèseront 70% de l’effort total
EXCLUSIF. Selon le Haut conseil des finances publiques, qui raisonne en effort structurel, la réduction du déficit repose aux deux tiers sur des augmentations de prélèvements obligatoires et seulement à 30 % sur des baisses de dépensesLes faits -La comptabilisation de l’effort de redressement des comptes par le Haut conseil des finances publiques diffère de celle du gouvernement. Pour le premier, 70 % de l’effort porte sur les impôts. Pour le second, ce n’est qu’un tiers. Les deux méthodes sont possibles.
Dans le projet de budget 2025 présenté ce jeudi, Michel Barnier promet un effort de réduction de déficit de 60 milliards d’euros. Un montant colossal, jamais atteint. Les deux tiers, soit un peu plus de 40 milliards, doivent venir d’une diminution des dépenses. Le reste, pour 18,5 milliards exactement, de hausses d’impôts. Sauf que le Haut conseil des finances publiques, lui, va mettre en avant un autre chiffre.
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samedi 26 octobre 2024 à 10h
Fête de la Récup'