Un coup d’épée dans l’eau. La défense du Rassemblement national aboie mais le train judiciaire passe. En début d’audience, ce lundi 7 octobre, les avocats de Marine Le Pen et du Rassemblement national montent au créneau pour demander une nouvelle expertise comptable, et un renvoi du dossier devant un juge d’instruction dans le but de « mieux définir les poursuites ». Des demandes formulées sur le ton de la « gravité », sur un air de « jamais vu »… Bigre. De quoi s’agit-il ? Vendredi 4 octobre, en fin d’audience, la présidente du tribunal correctionnel, Bénédicte de Perthuis, a dévoilé des tableaux de son cru listant les salaires prétendument versés par Bruxelles aux collaborateurs du FN puis du RN. Objectif de la magistrate ? Chiffrer exactement le préjudice au cas par cas.
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Avec internet, la loi du moindre effort...
Avec internet, règne désormais la loi du moindre effort : la paresse physique peut prospérer, mais aussi la paresse intellectuelle...
Confortablement assis devant un écran, certains passent des heures devant leur écran : jeux, films, séries, vidéos, images pornographiques, etc. Dès lors, s'installent paresse, obésité, apathie...
L'image, les écrans fascinent et on se laisse facilement aller à cette passivité... partout dans le monde l'obésité progresse, et devient un véritable problème de santé.
On peut même grâce à internet commander des livres, des vêtements, ou encore un repas complet : plus besoin de se déplacer pour obtenir tout ce que l'on peut désirer...
Il est aussi possible de faire des rencontres sur la toile, grâce à de multiples applications...
Dans nos voitures, le GPS nous guide dans nos déplacements : plus besoin de consulter une carte pour prévoir un itinéraire... nous avons ainsi tendance à perdre le sens de l'orientation...
Que dire de l'Intelligence Artificielle, de Chat GPT, un agent conversationnel qui peut répondre quasiment à toutes les questions, créer des poèmes et rédiger des rédactions pour les étudiants qui voudraient travailler le moins possible ?
Un encouragement dangereux à la paresse intellectuelle !
Il suffit de lui donner un thème et automatiquement, il vous offre un texte...
En quelques secondes, cette IA est capable de créer une recette de cuisine, une idée cadeau, et même d'inventer un poème en imitant Victor Hugo.
Evidemment, le site fait fureur chez les étudiants : pratique pour faire les devoirs, une lettre de motivation ou une dissertation entière...
Les enseignants vont devoir privilégier les devoirs faits en classe, et c'est dommage car un devoir fait à la maison permettait à l'élève de faire des recherches, de prendre le temps de la réflexion, de se cultiver...
Que dire des insultes qui fusent sur les réseaux dits "sociaux" ? Le réflexe l'emporte alors sur la réflexion...
Par ailleurs, certains se laissent séduire par des théories farfelues qui circulent facilement sur la toile : théorie du genre, du transhumanisme, de l'animalisme, etc.
Certains en viennent à croire que la terre est plate !
Ainsi régresse l'intelligence humaine de manière dangereuse...
Comment échapper à tous ces travers ?
D'abord, passer moins de temps devant les écrans, choisir des sites intéressants car internet peut être aussi un excellent outil de culture. Tout dépend de l'usage que l'on en fait...
Mais, hélas, les plateformes utilisent tous les moyens possibles pour retenir notre attention, connaissant nos goûts, elles nous proposent des sujets, des images qui vont retenir toujours plus notre attention... il faut en prendre conscience et savoir doser son temps passé devant les écrans...
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Marine Le Pen et son avocat Rodolphe Bosselut lors du quatrième jour du procès des assistants du RN, le 7 octobre 2024, au tribunal judiciaire de Paris.
PHOTOPQR/LE PARISIEN/Procès des assistants du RN : la défense de Marine Le Pen tente en vain de faire dérailler l'audience
Ce lundi 7 octobre, les avocats de Marine Le Pen et du Rassemblement national ont demandé une nouvelle expertise comptable et un renvoi du dossier devant un juge d’instruction dans le but de « mieux définir les poursuites ». Une (vaine) tentative, qui aurait eu pour conséquence de reporter ce procès de longs mois…
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« Peut-être que dans une civilisation marquée par le bouddhisme, la mort n’est pas une fin tragique, mais un passage normal, l’individu n’étant qu’un maillon dans la chaîne des vivants. »
© 2023 Anadolu AgencyBouddhisme, confucianisme, système scolaire... Pourquoi les Japonais restent favorables à la peine de mort
Tribune
Par Christian KesslerCondamné à mort en 1968, un Japonais a finalement été innocenté. Scandale ? Malgré des initiatives abolitionnistes, la majorité soutient cette pratique, influencée par certaines valeurs culturelles, remarque Christian Kessler.
Iwao Hakamada, ancien boxeur professionnel japonais, a attendu pendant près d'un demi-siècle dans le couloir de la mort, son exécution par pendaison. Condamné à mort en 1968 pour le quadruple assassinat de son patron et de trois autres membres de sa famille, il n’a cessé de clamer son innocence, puis a finalement avoué avant de se rétracter au cours d’interrogatoires pouvant durer 12 heures de suite, et sans l’aide possible d’un avocat.
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Sa peine confirmée en 1980, il a finalement été relâché en 2014 après qu’un tribunal a décidé, sur la base d’analyse génétique, la tenue d'un nouveau procès. Mentalement atteint par toutes ces années dans le couloir de la mort, il a finalement été incapable de témoigner devant le tribunal. Il aura encore fallu attendre octobre 2024 pour qu’enfin la révision de son procès soit décidée par la cour suprême – à la surprise générale tant une telle révision n’est absolument pas dans l’esprit judiciaire japonais – et finalement innocenté.
Le Japon, fidèle à la peine capitale
Le Japon est, avec certains États américains, le seul pays du G7 à conserver la peine capitale. Le nouveau ministre de la Justice du gouvernement Ishiba, Hideki Makihara, n’a d’ailleurs pas attendu pour réaffirmer avec force que l’abolition n’était en aucun cas envisageable. Au Japon, le ministre de la Justice ainsi que le ministère public se sont toujours opposés à une quelconque révision de la loi, au contraire de Taïwan et La Corée du Sud qui se sont vus imposer le même système judiciaire lors de leur colonisation par le Japon mais qui depuis l’ont révisé et se sont alignés sur les standards de la majorité des pays.
Tout d’abord, rappelons que la peine de mort au Japon n’a rien de consubstantiel au pays. Si elle semble remonter à l’origine de son histoire, elle a pourtant été abolie en 724 par l’empereur Shômu, sous l’influence du bouddhisme. Elle resta suspendue pendant 347 ans, de 810 à 1156, faisant peut-être du Japon la première nation abolitionniste.
Aujourd’hui, l’article 36 de la constitution interdit la torture et tout châtiment cruel, mais une sentence de la Cour suprême en 1948 a reconnu la constitutionnalité de la peine de mort au motif que le mode d’exécution par pendaison ne peut être qualifié de cruel. Elle s’applique en théorie à 18 types de délits (dont, entre autres, la direction d’une insurrection, l’aide à l’ennemi) même si dans les faits seuls les meurtres sont sanctionnés par la peine capitale.
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Parmi les meurtres, un arrêt de la cour suprême de 1983 estime la peine de mort nécessaire lorsque le criminel a plusieurs victimes à son actif (mais il y a des exceptions) lorsque l’acte est considéré comme particulièrement cruel et ajoute qu’il faut de plus prendre en compte le sentiment de la famille.
De 1989 à 1993, les exécutions ont été suspendues, ce qui avait laissé augurer d’une prochaine abolition de la peine de mort. Nouveau moratoire de facto de 15 mois sous le ministère de la Justice de Seiken Sugiura (entre 2005 et 2006) lequel avait bloqué les exécutions par conviction bouddhiste, en refusant de les signer. Par principe, le bouddhisme tend au droit à la vie, à la compassion et récuse l’esprit de vengeance.
De longues années dans les couloirs de la mort
La loi prévoit l’exécution dans les six semaines qui suivent la condamnation, laquelle se fait comme on l’a vu, sur ordre du ministère de la Justice. Mais en fait, parmi les condamnés qui attendent une exécution qui peut intervenir à tout moment, certains passent de longues années dans les couloirs de la mort, comme Hirasawa qui au bout de trente ans est mort de mort naturelle ou Sakae Menda, aujourd’hui farouche abolitionniste, qui après trente-deux ans d’attente a été en 1983, premier condamné à la peine capitale à être innocenté.
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La peine de mort serait-elle dissuasive, alors ? Aujourd'hui, en tout cas, le secret est généralisé : les condamnés sont cachés, les médias sont avertis après l’exécution, les documents sont inaccessibles aux journalistes et universitaires et personne ne peut assister à l’exécution. Les condamnés, placés à l’isolement absolu, vivant dans la crainte quotidienne de leur exécution, ne sont avertis que le jour même, puis pendus dans le plus grand secret, leurs familles ensuite averties de la mise à disponibilité de la dépouille de leur proche.
Une situation régulièrement dénoncée par la FIDH (Fédération Internationale des Droits de l’Homme) et par le Conseil de l’Europe qui a déjà envisagé de retirer au Japon son statut d’observateur. Cette grande opacité permettait d’éviter les protestations, de rendre impossible le débat tout en conservant les visées dissuasives.
La sécurité de tous prime sur l’individu
Quelles sont les chances des abolitionnistes, sectes bouddhistes, catholiques et protestants, rejoints ces dernières années par des parlementaires qui ont déposé une proposition de moratoire aux exécutions ? Ils ne risquent guère d’être entendus tant reste prégnant l’impact des crimes de la secte Aum Shinrikyo qui avait le 20 mars 1995 perpétré un attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo à une heure de pointe, faisant 13 morts et près de 6000 victimes.
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13 membres de la secte furent condamnés à mort dont évidemment le gourou, et exécutés les 6 et 26 juillet 2018. Les attentats terroristes dans le monde et l’augmentation des crimes dans l’archipel (c’est du moins ce que les médias et le gouvernement rappellent avec insistance) renforcent la conviction de la très grande majorité de la population, dont 80 % soutiennent la peine de mort selon les enquêtes quinquennales réalisées depuis 2004. Le gouvernement s’appuie sur l’idée que la sécurité de tous prime sur l’individu au risque de condamner des innocents.
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Régénération des sols : l'urgence, c'est maintenant
A l’occasion du World Living Soils Forum (WLSF), qui se tient ces 8 et 9 octobre 2024 à Arles, l’Opinion dresse un bilan des actions à mener pour protéger et régénérer les sols. Une urgence alors que plus de 40% des sols sur la planète sont actuellement dégradés.
Pour aller plus loin, découvrir le programme et suivre les conférences du World Living Soils Forum.
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Marion Maréchal: un flotteur du RN en eaux troubles
Marion Maréchal lance un nouveau parti et propose une «coalition» à Marine Le Pen. Au RN, la méfiance règneLes faits -Après moult rebondissements et une spectaculaire séparation avec le leader de Reconquête, Éric Zemmour, dont elle a été la tête de liste pour les européennes, Marion Maréchal lance son propre mouvement, fort de sept parlementaires : les eurodéputés Guillaume Peltier, Nicolas Bay, Laurence Trochu, et les députés apparentés RN Thibaut Monnier, Anne Sicard et Eddy Casterman.
« Bon courage ! » Louis Aliot ne fait même pas semblant, mardi sur TF1, de souhaiter la bienvenue au nouveau parti de Marion Maréchal. Sourire crispé, formule lapidaire, le vice-président du Rassemblement National esquive les questions sur le dénommé « Identité-Libertés », dévoilé le matin même dans le Figaro. La nièce de Marine Le Pen n’a pas que des amis au sein de sa famille politique d’origine et le sait. Ses départs spectaculaires et ses idées conservatrices en font, pour des lepénistes, une figure radioactive à surveiller avec la plus grande attention.
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Comment Emmanuel Macron réfléchit à l’après-Barnier
Le chef de l’Etat a intérêt au maintien du Premier ministre. Mais si le locataire de Matignon était renversé, le président devrait trouver une solution rapide. Le balancier pourrait aller vers la gauche avec Bernard CazeneuveLes faits -Le 8 octobre, Michel Barnier a affronté une motion de censure déposée par la gauche. Le même jour, la conférence des présidents de l’Assemblée a refusé d’inscrire à l’ordre du jour la procédure de destitution d’Emmanuel Macron.
Y penser très fort, ne pas en parler : si l’après-Barnier a commencé, le sujet est de ceux que l’on aborde avec toutes sortes de prudences. Emmanuel Macron sait que le bail de son Premier ministre est fragile, mais on ne déstabilise pas le conducteur d’un camion de nitroglycérine sur une route de montagne. Il faut laisser Michel Barnier gouverner tout en préparant la relève : l’intéressé le dit lui-même, son sort est entre les mains du Parlement.