• La Cité du Vin est un lieu d'exposition sur le thème du vin situé à Bordeaux (quartier de Bacalan).

    Son inauguration a eu lieu le 31 mai 20162 en présence d'Alain Juppé et de François Hollande3 et son ouverture au public a eu lieu le 1er juin 20164.

     

     

     

     

    Cité du Vin
    La cité du Vin, en cours de construction (décembre 2015), vue depuis la Garonne
    La cité du Vin, en cours de construction (décembre 2015), vue depuis la Garonne
    Informations géographiques
    Pays Drapeau de la France France
    Ville Bordeaux
    Adresse 134-150, quai de Bacalan
    1, esplanade de Pontac
    33300 Bordeaux
    France
    Coordonnées 44° 51′ 44″ nord, 0° 33′ 01″ ouest
    Informations générales
    Date d’inauguration 1er juin 2016
    Superficie 13 350 m2
    Informations visiteurs
    Nb. de visiteurs/an 400 000 (2016-20171)

    Géolocalisation sur la carte : France

    (Voir situation sur carte : France)Cité du Vin

     

    Histoire

    Le projet de construction d’un centre culturel et touristique du vin est né en 2009.

    Une association de préfiguration de La Cité du Vin fut créée à cet effet, composée de la région Aquitaine, de Bordeaux Métropole, de la ville de Bordeaux, du conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux et de la chambre de commerce et d'industrie de Bordeaux5.

    Son but était d’assurer, par la construction d’un monument, intermédiaire entre l'univers du musée et celui du parc à thème, « la transmission, la valorisation et la sauvegarde du patrimoine culturel, universel et vivant du vin »6.

    En janvier 2015, l’association fut remplacée par une Fondation pour la culture et les civilisations du vin qui exploite et assure le développement comme la promotion de l'établissement. Cette fondation a été reconnue d'utilité publique7. Son conseil d’administration8 est composé de trois collèges, le collège des fondateurs, le collège des personnalités qualifiées et le collège des amis. Un comité d’orientation culturelle9 contribue à la définition de ses grandes orientations. La fondation a deux ambassadeurs : le comédien Pierre Arditi et le dégustateur, critique de vin, Robert Parker10.

    Pour parer aux critiques de l’Association nationale de prévention en alcoologie et en addictologie (Anpaa), qui voit dans la célébration du vin les méfaits de sa consommation et de ses effets, un amendement à la loi Evin a été voté en 2015 afin de permettre que « les contenus journalistiques ou œnotouristiques » traitant d’« une région de production ou du patrimoine culturel, gastronomique ou paysager liés à une boisson alcoolique » ne soient pas considérés comme de la publicité11.

    Pour mener à bien ses missions, la fondation est chargée de l'exploitation et du développement de La Cité du Vin, mise à disposition par la ville de Bordeaux, propriétaire du bâtiment.

    Financement

    Un financement mixte a été mis en place pour la réalisation du projet, avec toutefois un financement public largement majoritaire (81 % contre 19 % pour le financement privé).

    Un fonds de dotation a été créé en 2011 pour recueillir les dons privés5. Y contribuent notamment de grands viticulteurs bordelais et des mécènes américains par l'intermédiaire d'une fondation spécifique aux États-Unis12American Friends of La Cité du Vin.

    Les contributions publiques se répartissent ainsi :

    Le coût prévisionnel s'élevait initialement à 63 millions d'euros HT (valeur de janvier 2011). Il a du être sensiblement réévalué du fait d'un dépassement de 17 % du budget initial13.

    En 2015, le coût définitif se rapproche de 81,1 millions d'euros HT14, soit :

    49 des 81 millions d'euros utilisés ont été consacrés à la construction et à l’aménagement scénographique16.

    Les travaux ont débuté en 201317.

    Le modèle économique du fonctionnement de l'établissement table sur un budget annuel de 12 M€, alimenté par la billetterie (450 000 visiteurs par an attendus), par les loyers des gestionnaires extérieurs (restaurant, cave à vin), par la location des salles et de l'auditorium, ainsi que par la vente des produits dérivés dans la boutique gérée par la fondation.

    Le mécénat (entreprises et Amis de la Cité) devrait compléter les recettes à hauteur de 1,5 ou 2 M€ par an.

    La Cité du Vin devrait employer 250 personnes. Les retombées indirectes de son activité sont estimées à 40 M€ par an2.

    Dans ce schéma, La Cité du Vin peut espérer fonctionner sans subventions publiques18.

     

    L’emplacement retenu se situe sur le site des anciennes forges du grand port maritime de Bordeaux19, dans le nouveau quartier des Bassins à flot, sur l’ilot compris entre le quai Bacalan, l'entrée des écluses et la Garonne.

    La forme du bâtiment, toute en rondeurs, à l’extérieur comme à l’intérieur, a été conçue par les architectes de l’agence XTU, (Anouk Legendre et Nicolas Desmazières)20 et par l'agence anglaise de scénographie Casson Mann Limited21 qui ont voulu en faire un édifice emblématique à forte visibilité. Les deux agences ont été retenues par concours de maitrise d’œuvre, en mai 201119.

    La structure a une forme de cep de vigne noueux « pour rappeler à la fois un vin tournant dans un verre et les remous de la Garonne, qui borde le site »22.

    L’édifice de 9 000 m3 de béton repose sur 300 pieux en béton descendant jusqu’à 30 mètres de profondeur. La structure est recouverte de 918 panneaux de verre de trois couleurs : verre clair, gris (teinté dans la masse) et doré, et de 2 300 panneaux d’aluminium de tailles différentes. Sa façade est constituée de panneaux de verre sérigraphiés et de panneaux d’aluminium laqués irisés perforés23. La tour culmine à 55 mètres24.

    Le rez-de-chaussée, espace de forme arrondie de 4 mètres de hauteur, en accès libre, abrite une cave-bibliothèque de 9 752 bouteilles, représentant 88 pays. L’achat et la dégustation sur place sont possibles dans des espaces de restauration accolés à une boutique souvenirs, exploitée par La Cité du Vin.

    Au premier étage, se trouvent les espaces d’expositions temporaires, un salon de lecture, des ateliers découvertes (dégustation, accord mets et vins, etc.), et un auditorium de 250 places accueillant tout au long de l'année des événements et spectacles.

    Le second étage, cœur de la visite, accueille le parcours permanent, un voyage immersif à travers le temps et l'espace à la découverte du vin comme patrimoine culturel, universel et vivant : vingt espaces thématiques constituent un parcours de visite d'une durée estimée à deux heures, accompagnée du Compagnon de voyage, outil technologique innovant assurant le déclenchement des contenus multimédias, la traduction labiale en 8 langues et l'accessibilité pour tous publics.

    Au 7e étage est installé un restaurant panoramique (Le 7), avec, au 8e étage, un belvédère qui offre, à 35 mètres de haut, une vue panoramique sur la ville et le port de la lune.

    L'établissement, d'une superficie de 13 350 m2, doit employer environ 150 personnes.

    Son ouverture a eu lieu le 1er juin 2016, après réception des travaux le 31 mars25.

    Des expositions culturelles y seront organisées à partir de 2017. Le prix d'entrée (20 euros), inclut la visite du parcours permanent accompagnée du Compagnon de voyage et donne droit à la dégustation d'un verre de vin, au belvédère. L'objectif est d’attirer 450 000 visiteurs par an26.

     

    La Cité du Vin est accessible par le tramway (Ligne B qui relie Berges de la Garonne à Pessac Centre et France Alouette), par la rocade, par le pont Chaban-Delmas et par les lignes 7 et 32 du réseau TBM. Un arrêt du Batcub est situé à proximité.

    Un ponton de 90 mètres donne accès à la Garonne pour des voyages œnotouristiques assurés par l'office de tourisme de Bordeaux vers les vignobles bordelais. Il est composé de deux caissons d'acier de 45 mètres de longueur, pesant chacun 75 tonnes et lestés de 25 tonnes de béton ; sa construction a coûté 1,38 million d'euros27.

     

     

     

     


  • L'Hexagone Balard1, ou site Balard, communément appelé « Balard », est un ensemble immobilier regroupant des états-majors des Forces armées françaises, à Paris. Ce regroupement, commencé en décembre 2007 par Hervé Morin, alors ministre de la Défense, s'effectue en 2015, près de la place Balard dans le 15e arrondissement2, à la limite sud-ouest de la capitale, non loin de l'hôpital européen Georges-Pompidou et de l'héliport de Paris - Issy-les-Moulineaux. Le site est nommé hexagone en référence à la géographie de la France et sur le modèle du « Pentagone américain »3.

    L'ensemble représente un effectif d'environ 9 300 personnes4.

     

    Hexagone Balard
    Image illustrative de l'article Hexagone Balard
    L'Hexagone Balard, siège du Ministère des Armées

    Lieu Paris (Drapeau de la France France)
    Type d’ouvrage Quartier général du Ministère des Armées
    Construction 2012-2015
    Utilisation Depuis septembre 2015
    Contrôlé par République française
    Effectifs 9 300 personnes environ
    Coordonnées 48° 50′ 08″ nord, 2° 16′ 34″ est

    Géolocalisation sur la carte : Paris

    (Voir situation sur carte : Paris)Hexagone Balard

     

     

     

    Balard avant les travaux

     

    La convention du 29 mars 1890 avec la ville de Paris met le site à disposition des armées dans le cadre d’un échange avec le Champ-de-Mars. La base aérienne 117 est créée en 1936. L’avenue de la Porte-de-Sèvres coupe le site en deux en 1962, lors de la construction du boulevard périphérique. Enfin la partie à l’extrémité ouest est cédée à Snecma en 1975, c’est aujourd'hui le siège de Safran5.

    La parcelle située à l'ouest, d'une superficie de 8 hectares, comportait en 2010 :

    • le bâtiment des frères Perret (ancien siège des services techniques des constructions navales de la Marine nationale), construit entre 1929 et 1932 par Auguste et Gustave Perret. Les façades et toitures de l'édifice sont inscrites à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 7 décembre 1965 ;
    • le bassin des carènes (centre d'essais de la DGA), également œuvre des frères Perret6.

    Celle située à l'est, d'une superficie de 8,5 hectares, comportait :


  •  

     

     les Indiens sortent du bois

    .
    Les Paradis perdus d’Amazonie (France5) : les Indiens sortent du bois© Angus McQueen/Channel 4 TV Les Paradis perdus d’Amazonie (France5) : les Indiens sortent du bois

    "On n’a aucune envie de retourner dans la forêt et de reprendre la vie d’avant… Maintenant qu’on connaît les vêtements, qu’on en possède nous-mêmes, on a honte d’être nus." Ainsi s’exprime Xina, chef d’un groupe d’Indiens Sapanahua. Une vidéo, tournée neuf mois plus tôt, le montre surgissant nu de la forêt avec trois de ses hommes, armés d’arcs et de flèches, et prenant contact avec des villageois.

    Longtemps traquées et exterminées par les exploitants d’hévéas (arbres à caoutchouc) et de bois précieux ou par les trafiquants de drogue, ces tribus de chasseurs-cueilleurs vivant en autarcie à la frontière du Pérou et du Brésil ont longtemps nourri de la méfiance vis-à-vis du monde extérieur. Aujourd’hui protégés par le gouvernement, ces nomades s’enhardissent et vont jusqu’à piller des habitations de villageois. La Fondation nationale de l’Indien (Funai) s’emploie à les intégrer avec prudence, car ils restent vulnérables aux maladies comme la grippe ou la diphtérie. 

     

     


  • L'ouragan Hugo de 1989 est l'un des plus violents cyclones tropicaux qu'ont connu les Antilles depuis que des observations scientifiques sont réalisées. L'ouragan, de catégorie 5 sur l’échelle de Saffir-Simpson, a tué plus de 100 personnes et fait 56 000 sans abris dans les îles de GuadeloupeMontserratPorto RicoSainte-Croix (Îles Vierges américaines) et dans les États américains de la Caroline du Sud et la Caroline du Nord.

    Issu d'une onde tropicale au large de la côte africaine le 9 septembre, la tempête se dirigea d'abord vers l'ouest et devint une tempête tropicale le 11, puis un ouragan le 13. Hugo atteignit son maximum d'intensité dans les Antilles et toucha terre en Caroline du Sud avec encore la force d'un ouragan de catégorie 4. Les dommages qu'il a causés ont été évalués à 10 milliards $US en 1989 (soit 16,3 milliards $US en 2006), soit le plus dévastateur jusqu'au passage de l'ouragan Andrew en 1992.

    Suite aux dégâts et aux morts causés, l'Organisation météorologique mondiale a retiré le nom Hugo des listes futures de noms pour les ouragans du bassin Atlantique

     

     

     

     

     

    Ouragan Hugo
    Ouragan Hugo
    Ouragan Hugo

    Apparition 9 septembre 1989
    Dissipation 25 septembre 1989

    Catégorie maximale Ouragan catégorie 5
    Pression minimale 918 hPa
    Vent maximal
    (soutenu sur 1 min.)
    260 km/h (160 mi/h)

    Dommages confirmés 16 à 18 milliards USD (2005)
    Morts confirmés Au moins 100 morts
    Blessés confirmés n/d

    Zones touchées Guadeloupe,
    Montserrat,
    Dominique (pays),
    Îles Vierges américaines,
    Porto Rico,
    États-Unis d'Amérique(Caroline du SudCaroline du Nord et côte Est),
    Est du Canada

    Parcours de l'ouragan Hugo
    Parcours de l'ouragan Hugo
    Échelle de Saffir-Simpson
    D T 1 2 3 4 5
    Saison cyclonique 1989 dans l'océan Atlantique Nord

     


  • Le narcotrafic en Colombie se réfère à la production, au trafic et à l'exportation de drogues illicites en Colombie ayant des effets psychoactifs.

    La principale drogue produite en Colombie est la cocaïne, mais il existe également dans ce pays une production significative d'héroïne et de cannabis.

    La Colombie est la première productrice mondiale de cocaïne et est notamment à l'origine de 95 % des exportations de ce produit aux États-Unis, principaux consommateurs mondiaux1.

     

     

     
    Arbuste de coca (Erythroxylum coca).
     

    La Colombie, un acteur majeur du narcotrafic au niveau mondial

     

    Malgré les opérations de l'armée colombienne contre le narcotrafic, en particulier avec l'aide des États-Unis2 dans le cadre du Plan Colombie3, la Colombie est le premier pays producteur de cocaïne au monde et dominait environ 70 % du marché mondial de cette substance au début des années 2000 selon Interpol4, avec une production toutefois en baisse (de 690 tonnes en 1999 à 440 en 2003), sur un peu plus de 100 000 hectares, soit un rendement d'environ kg de cocaïne par hectare et par an.

    L'exportation de cocaïne vers les États-Unis se fait de différentes manières, en particulier via des sous-marins5 ou des bateaux6, mais également par voie aérienne, soit au moyen de petits avions allant de Colombie en Amérique centrale (principalement au Mexique), soit avec des courriers humains (les mulas) empruntant les avions de ligne7.

    La culture du pavot à opium a démarré dans les années 1990, permettant la production d'héroïne. Toutefois, 90 % du marché de l'héroïne est détenu par l'Afghanistan, dont le climat est plus favorable à sa production8. Toujours selon Interpol, la Colombie produirait environ 75 tonnes par an d'héroïne8, soit un peu plus de 1 % de la production mondiale.

    On assiste depuis la fin des années 2000 à une baisse de la production de la feuille de coca (qui n'est pas exclusivement utilisé pour produire de la cocaïne). La superficie cultivée est en 2010 de 68 000 hectares, soit 60 % de moins qu'il y a dix ans, et le Pérou est désormais le premier producteur mondial9. 253,5 des 442 tonnes de cocaïne produites en Amérique de Sud en 2010 l'on été en Colombie10. En 2015, la Colombie redevient premier producteur mondial de coca11.

     
    Zones de culture de la coca en 2001.
     

    Trafiquants

    Les principaux acteurs du narcotrafic furent dans les années 1980 les cartels de Medellín et de Cali.

    Le cartel de Medellín était basé à Medellín, dans le département d'Antioquia, et dirigé par Pablo Escobar, sans doute le plus célèbre des trafiquants de drogue. Il fut démantelé à la suite de la mort d'Escobar le 2 décembre 1993.

    Le cartel de Cali était basé à Cali, dans le département de Valle del Cauca, et dirigé par les frères Gilberto et Miguel Rodriguez Orejuela. Moins visible que le cartel de Medellín mais tout aussi puissant12, il fut démantelé en 1995.

    À la suite du démantèlement des deux cartel principaux, d'autres acteurs reprennent le trafic dans les années 1990, le cartel del Valle ainsi que d'autres groupes plus nombreux et moins centralisés que les deux cartels originaux. Alors que les cartels de Cali et Medellín étaient totalement intégrés, contrôlant tout depuis la production jusqu'à la vente aux États-Unis ou en Europe et formant donc un quasi-duopole, ces nouveaux groupes contrôlent chacun une partie de la chaîne sans qu'il y ait de commandement commun, ce qui rend la lutte pour faire cesser le narcotrafic plus difficile13.

     

     

  •  

     

     

     

     

    Pendant des siècles, le Népal est resté un livre fermé. On l’a surnommé « le Royaume Ermitage », « la Demeure des Dieux », ou bien encore « les Marches qui donnent accès au Paradis ».
    Le Népal est un petit pays de légende, coincé entre deux géants (la Chine et l’Inde), carrefour mythique sur la route du sel et de la soie où se côtoie dans la paix et la tolérance une multitude d’ethnies. C’est ici que naquit le Bouddha et que réside l’unique déesse vivante au monde.
    Le Népal fut un Royaume jusqu’à récemment, où le quotidien y est encore fait d’histoires de rois, de reines et de princesses, de divinités qui se transforment en animaux, de serpents qui se changent en dieux, de géants, démons et autres sorcières. Le charme se poursuit jusque dans le prénom de ses habitants ; on s’appelle Vishnu, Laksmi, Krishna ou plus simplement Raj Kumar (« fils du roi »).
    Et puis, ne l’oublions pas, on vient essentiellement au Népal pour les fantastiques possibilités de trekking dans la mythique chaîne de l’Himalaya, qui culmine à 8 850 m, avec le mont Everest.
    Le Népal est un endroit béni, et l'on connaît peu de voyageurs qui en soient revenus déçus.





    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique