• Bannière Quinzaine de l'égalite à La ManuCo !

     

     

    lundi 18 novembre 2024 à 16h

    "Les voix de la diversité" rencontre les citoyen.ne.s

    Venez découvrir les talentueuses cheffes de Marie Curry, issues de l'immigration ou réfugiées. Ces femmes courageuses partagent avec vous leur matrimoine culinaire, mettant à l'honneur leurs traditions et savoir-faire gastronomiques uniques.

    Inscrivez-vous sur le HelloAsso de La ManuCo !

    Source : https://www.helloasso.com/associations/la-man…


  • vendredi 15 novembre 2024 à 18h30

    Théâtre : " Des Quais à la Scène"

    Le Fonds de Solidarité Logement 33 et l'ADEPAPE 33 vous invitent à la clôture de leurs événements 2024 avec le spectacle de théâtre d'Elina Dumont « des quais à la scène ».

    La représentation aura lieu le 15 novembre 2024 à partir de 18h30 (ouverture des portes) au théâtre du Bois Fleuri à Lormont.

    L'inscription est gratuite mais obligatoire, la jauge est limitée à 230 places.

    Pour vous inscrire : https://tinyurl.com/billetsTheatre

    « Des quais à la scène » :

    La pièce de théâtre d'Elina Dumont aborde, par une personne concernée, les thématiques de l'ASE, l'addiction, la prostitution, la vie à la rue et le chemin de vie pour s'en sortir. Mais plus encore que la matière de sa vie, c'est son regard qui fait la différence. Tour à tour, éberlué, attendri, moqueur, critique, il amuse et émeut. Il fera changer le vôtre. Ce mot familier d'« exclu », vous ne l'entendrez plus jamais comme vous l'entendiez, avant.

    https://www.elinadumont.com/spectacle/

    Le spectacle est pour un public averti.

    Un débat avec la comédienne aura lieu après la représentation pour échanger sur les problématiques de la rue au logement évoqués pendant le spectacle.


  • Budget : Bordeaux Métropole se prépare à des « choix douloureux »

     

    Budget : Bordeaux Métropole se prépare à des « choix douloureux »

     

    Sur les 5 milliards d’euros que le gouvernement entend ponctionner sur les collectivités, la Métropole devra trouver 60 millions

    Dans sa quête d’économies, le gouvernement entend économiser 5 milliards sur les collectivités locales. Pour Bordeaux Métropole cela représente plusieurs dizaines de millions de recettes en moins. « La Métropole va devoir opérer des choix douloureux dans ses politiques publiques. La gravité de la situation impose d’adopter une nouvelle méthode pour l’élaboration du budget, ainsi qu’un nouveau calendrier », indique l’institution dans un communiqué.

    Le budget qui devait être voté en janvier ne le sera qu’au mois d’avril (soit la limite fixée par la loi). Mises bout à bout, les mesures contenues dans le projet de loi de finances (fonds de précaution recettes de TVA, hausse des cotisations employeurs) représentent 42 millions de moins. Si on y ajoute les coups de rabot sur le fonds vert, le fonds chaleur, l’impact sur le budget de la Métropole de 2025 s’élève à moins 60 millions d’euros.

    « Ne pas ajouter de la crise à la crise »

    L’effort sur le fonctionnement représente « environ trois mois de dépenses pour les transports, sept mois de collecte des déchets ou encore les travaux sur le pont de pierre pour le sauver ». Conséquence, pour tenir son endettement dans des proportions acceptables, les dépenses d’investissements vont être revues à la baisse à hauteur de 100 millions d’euros sur un total de 800 000 euros annuels. Un tour de vis qui sera opéré sur le prochain budget ainsi qu’en 2026.

    « Les choix à opérer devront s’attacher à préserver au maximum la commande publique des entreprises du territoire pour ne pas ajouter de la crise à la crise », précise la Métropole, confrontée à un brutal changement de culture budgétaire. « Cette opportunité contrainte doit être saisie pour interroger certains dispositifs et réallouer le cas échéant des moyens », prévient la collectivité. Les vice-présidents et conseillers délégués ont été informés par écrit de cette nouvelle donne, par la présidente Christine Bost, puisque les économies affecteront « toutes » les politiques métropolitaines, les moyens de l’administration…

    « En attaquant les finances des collectivités, le gouvernement s’attaque à des dépenses productives qui créent de l’activité économique, donc des emplois et des recettes fiscales. »


  • Agen-Bordeaux : attention aux trains bloqués lors de plusieurs week-ends de novembre

    Agen-Bordeaux : attention aux trains bloqués lors de plusieurs week-ends de novembre
     

    La SNCF devra bloquer la circulation des trains pour travaux les week-ends du 9 au 11 novembre, et du 23 au 24 novembre

    D’importants travaux vont nécessiter une interruption totale des circulations sur plusieurs grandes lignes du réseau Nouvelle-Aquitaine lors de trois week-ends de novembre. La ligne Bordeaux-Agen sera concernée pour deux, avec une interruption totale dans les deux sens, du samedi 9 novembre à partir de 13 heures au lundi 11 novembre jusqu’à 12 heures, et du samedi 23 novembre au dimanche 24 novembre à 12 heures.

     

    Un dispositif de substitution par autocars est prévu pour les voyageurs ne pouvant différer leur voyage. Informations sur sncf-connect.com, ter.sncf.com/nouvelle-aquitaine ou par téléphone au 0 800 872 872 (appel gratuit).

    D’autres lignes seront impactées dans la région : interruption totale des circulations entre Bordeaux – Le Verdon, Bordeaux – Arcachon, Bordeaux – Facture, Morcenx – Mont-de-Marsan, et Bayonne – Hendaye, dans les deux sens pour les travaux de création de la Halte ferroviaire de Talence Médoquine, avec la pose des bordures des quais et le grutage de la passerelle des ascenseurs et des escaliers. Dans cette même période 5,9 km de voie et de ballast sont renouvelés entre Bayonne et Hendaye, du vendredi 1er novembre à partir de 20 heures, au dimanche 3 novembre à 8 heures, et du samedi 9 novembre à 20 heures au lundi 11 novembre à 8 h 30.


  • Pessac : l’antenne téléphonique polémique du quartier Noès ne se fera finalement pas

     

    Pessac : l’antenne téléphonique polémique du quartier Noès ne se fera finalement pas

     

    Après avoir dans un premier temps autorisé les travaux de construction d’une antenne téléphonique dans le quartier Noès, la mairie de Pessac a finalement retiré son arrêté, considérant que le projet ne remplissait pas les conditions du PLU

    Les banderoles pourront dorénavant être enlevées des grilles des maisons. Après plusieurs semaines de contestation, le pylône téléphonique de Bouygues Telecom ne verra finalement pas le jour sur la parcelle viticole du château Haut-Brana, la mairie de Pessac ayant décidé de retirer son arrêté de non-opposition à la déclaration préalable de travaux, publié initialement le 30 juillet 2024.

    Situé en plein cœur du quartier historique Noès et en face d’une parcelle du renommé Château Pape-Clément, le projet de cette antenne de près de 20 mètres de haut avait scandalisé de nombreux riverains, se montant par la suite en collectif.Après une réunion publique houleuse le 26 septembre, une rencontre entre les services municipaux et ce collectif s’était déroulée par la suite, où plusieurs points avaient été relevés et retenus par la mairie dans son retrait émis le 22 octobre. Ainsi, ce projet entre la famille Gonnet – propriétaire de l’hectare de vignes – et l’opérateur ne rentrait en réalité pas dans le Plan local d’urbanisme (PLU) du fait de sa trop proche distance avec sa parcelle contiguë, qui était couverte par la protection patrimoniale « demeures bourgeoises ». Cette dernière prescrit ainsi que le « traitement des espaces extérieurs doit participer à la mise en valeur de la construction concernée » ; une considération non remplie par cette antenne de 20 mètres, même déguisée en « arbre pylône ».

    Pas de jurisprudence

    « Ce retrait était justifié par le PLU et nous nous mettons en cohérence avec le droit », a reconnu Franck Raynal, maire de Pessac, notant que cette décision « ne peut faire jurisprudence sur tous les autres projets » que comptent la Ville.« Nous sommes soulagés, même si la bataille n’est pas terminée », a estimé Isabelle Rigaud, faisant partie du collectif. Ayant également déposé un recours contentieux devant le tribunal administratif de Bordeaux, le groupe ne compte pas le retirer, attendant une éventuelle réponse de l’opérateur. Face aux frais déjà engagés (plus de 3 000 euros), une cagnotte en ligne a été lancée. Contacté par « Sud Ouest », Bouygues Télécom assure « respecter » la décision et réfléchit à « plusieurs pistes », dont la possible construction de l’antenne dans un autre secteur ou à un hypothétique recours devant le tribunal administratif.


  • « On a l’habitude des travaux à Bordeaux » : à Sainte-Croix, la place Renaudel va être entièrement remaniée

     

    « On a l’habitude des travaux à Bordeaux » : à Sainte-Croix, la place Renaudel va être entièrement remaniée

     

    Les riverains vont devoir s’armer de patience : les chantiers vont se succéder jusqu’en décembre 2026

    Le site de la place Renaudel, à Bordeaux, est connu pour sa magnifique église de l’ancienne abbatiale d’un monastère bénédictin. Son porche remarquable date du XIsiècle. Les touristes qui viennent l’admirer n’ont pas forcément connaissance du parking à voitures qui occupait la place et a été supprimé sous l’ère Juppé. Une esplanade bordée de grosses chaînes dont le sol est constitué de pavés en queue de paon l’a remplacé. L’actuelle municipalité écologiste veut aller plus loin en « désimperméabilisant » et en « végétalisant ». De grands travaux d’ensemble viennent de débuter ; la fin de l’aménagement complet a été fixée… à décembre 2026.

    Les riverains et notamment les commerçants ne semblent pas vraiment s’en inquiéter. « Il y aura moins de passage en voiture, ce n’est pas un problème pour nous, et les travaux, depuis le tramway, on connaît », dit un courtier en assurance. « Cela va améliorer le quartier, considère le patron du Café Sainte-Croix. Et puis nous avons l’habitude des travaux. » Ils connaissent le programme : la mairie leur a en effet présenté, lors d’une réunion publique, les grandes lignes des transformations à venir.

    Les chaînes qui bordent le parvis de l’église Sainte-Croix seront supprimées.Les chaînes qui bordent le parvis de l’église Sainte-Croix seront supprimées.
    Guillaume Bonnaud / SO

    Qu’en retenir ? Pas moins de 1 575 m² de surface vont être désimperméabilisés (suppression de bitume et pavés). Soixante-six arbres seront plantés dont sept « à haut développement ». Les placettes (devant l’école de journalisme et le TnBA) seront redessinées. La piétonnisation va s’étendre grâce à l’installation de bornes qui restreindront le passage de véhicules motorisés. Des rues vont être mises en sens unique et des places de stationnement seront supprimées. L’objectif est aussi de créer une continuité verte entre les quais et la place André-Meunier. En outre, les chaînes entre les poteaux seront démontées pour permettre « une grande fluidité des déplacements piétons ».

    SO

    Avec des fouilles

    Dans un premier temps, comme à l’accoutumée, les travaux vont porter sur les réseaux en sous-sol : électricité, fibre et assainissement. Ils dureront jusqu’en mars 2025. Puis viendra le moment de s’atteler aux aménagements en surface, d’avril 2025 à décembre 2026. À noter : tous ces chantiers, amenés à se déplacer, ont lieu dans une zone historique. En même temps, des fouilles archéologiques seront menées. Et il est fortement envisagé de découvrir quelques vestiges médiévaux.

    Programme de piétonnisation

    Conformément à la volonté municipale, toute cette restructuration s’inscrit dans le Plan climat métropolitain et le plan d’action de la Ville en faveur des mobilités douces et de la lutte contre les îlots de chaleur. « Le programme de piétonnisation se poursuit, indique la mairie. Plusieurs nouveautés l’illustrent comme l’extension du secteur piéton à contrôle d’accès dans le quartier Bordeaux-sud (8 hectares) désormais le plus grand de France. »

    Voilà qui plairait sans doute aux moines bénédictins installés au VIIIsiècle. Ceux-ci, comme le précise une plaque touristique apposée sur un mur de la place, avaient à cœur de cultiver la terre. Du temps de leur présence, la place Renaudel et ses abords étaient bien végétalisés.